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  • Photo du rédacteurcandicegroff

Des espoirs de trouver plus grand que là d'où on vient

[Restitution de la discussion du bord de scène après Kirina avec Serge Aimé Coulibaly le 30 juin 2018.]


Les chemins sont les oeuvres des pas des êtres en mouvement.

Un arbre n'a pas de chemin mais un humain en a plusieurs.

Les obstacles ne sont pas faits pour être évités. Les obstacles sont faits pour être surmontés.

Des corps créatures habitées, l'humanité qui marche à travers le temps.

Le mouvement des peuples, qui n'a jamais été dans la même direction, toujours poussé par l'envie d'un ailleurs.

Dans la cosmogonie africaine, les hommes, les plantes, les animaux sont au même niveau, ce sont tous des êtres vivants.

On est la recherche de ce qui fait notre âme.

Kirina est en décalage avec la réalité, il est dans le futur, au moment où toutes les couleurs pourront enfin se rencontrer vraiment.

Ce sont des brèves d'histoires à partager, comme Kirina, qui est la bataille qui fonde l'empire mandingue, dont on cherche à faire ressortir les éléments qui pourront nous inspirer aujourd'hui : la lapidation, le sacrifice, l'homme qui ne sait pas marcher.

Plusieurs symboliques se déclinent : le rituel, la magie, l'intronisation.

Violence, destruction, reconstruction : c'est cyclique, on n'apprend jamais du passé, tout recommence toujours.

Les habits qu'on laisse derrière soi sur la route ce sont des espoirs de trouver plus grand que là d'où on vient.

Des piliers de vêtements comme inspirés de l'architecture soudanaise du XIIIème siècle.

Le son en lui-même est une narration.

Pas besoin d'une traduction puisque le son véhicule en lui-même le sens de l'histoire.




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